La séparation de l’horticulture et de l’agriculture en tant qu’activité distincte est généralement datée du Moyen Âge en Europe.

L’horticulture peut être divisée en trois secteurs principaux : l’arboriculture fruitière (pomologie), le maraîchage (légumes et herbes) et la culture ornementale (fleurs, arbustes, arbres).

Bien après que les empereurs moghols aient pratiqué l’horticulture dans le pays, le révérend William Carey, un missionnaire baptiste anglais, a fondé la Société agro-horticole en Inde en 1820. pour la promotion et le développement de l’agriculture dans le pays. Avec la création de la société, une grande variété de légumes et de fruits a été introduite sur le marché, ce que la société indienne ignorait complètement. Avant la création de la société, il n’était guère possible de se procurer de bons légumes. Par conséquent, les légumes, les fruits et les herbes les plus fins sont devenus facilement accessibles sur le marché.

En 1820, Carey a publié un essai présentant les raisons de la création d’une société agricole en Inde. L’essai de Carey sur le soutien à la formation d’une société agricole et horticole en Inde énonce les motifs suivants Carey a prédit pour la société :

  • Encourager le meilleur mode de culture pour l’amélioration de la terre.
  • Développer et utiliser les meilleures méthodes de rotation des cultures et de culture des terres.
  • Introduction de plantes utiles et nouvelles.
  • Amélioration de la mise en œuvre des pratiques d’élevage.
  • Amélioration de l’élevage.
  • Mise en culture de terres incultes.

Horticulture

La société poursuit ses efforts pour introduire une pléthore de meilleures souches de céréales, de légumes et d’arbres fruitiers. Après l’indépendance de l’Inde, le National Horticulture Board (NHB) a été créé par le gouvernement indien en avril 1984 sur la base des recommandations du « Group on Perishable Agricultural Commodities », dirigé par le Dr M. S. Swaminathan, alors membre (Agriculture) de la Commission de planification du gouvernement indien.

Les principaux objectifs de la NHB ont été d’améliorer le développement intégré de l’industrie horticole et d’aider à coordonner, soutenir la production et la transformation des fruits et légumes. L’un des principaux objectifs de l’Office national de l’horticulture est d’aider à garantir la disponibilité de matériel de plantation de qualité. Il cherche à atteindre cet objectif en encourageant la création de banques de scions et de porte-greffes/de pépinières de plantes mères et en procédant à l’accréditation/la notation des pépinières horticoles.

L’Institut indien de recherche horticole (IIHR) est une organisation autonome qui joue le rôle d’agence nodale pour la recherche fondamentale, stratégique, anticipative et appliquée sur divers aspects de l’horticulture tels que les fruits, les légumes, les plantes ornementales, médicinales et aromatiques et les champignons en Inde.

Cornichons

L’horticulture en Inde

Au fil des ans, l’Inde s’est imposée comme un important producteur de cultures horticoles et la part de l’horticulture dans l’économie a augmenté, mais il reste encore beaucoup à faire pour exploiter le potentiel de ce secteur. Les prix des produits agricoles fluctuent en fonction de la situation de l’offre et de la demande qui, à son tour, est caractérisée par la saisonnalité de la production et de la commercialisation. Les produits horticoles sont produits de manière saisonnière et sont périssables. En raison de ces caractéristiques, ces produits enregistrent des fluctuations de prix d’un mois à l’autre.

Actuellement, l’apport nutritionnel en fruits et légumes est plus élevé dans la population urbaine que dans la population rurale. Avec l’urbanisation, les gens sont susceptibles d’augmenter leur apport calorique à un rythme plus élevé grâce aux fruits et légumes – l’augmentation de l’apport calorique est supérieure à 10 % dans les zones urbaines, alors qu’elle n’est que de 1,89 % dans les zones rurales sur la période 2004-05 à 2009-10. On estime que la disponibilité en fruits par habitant dans notre pays est inférieure à 200 grammes par jour, ce qui est bien en deçà de la quantité recommandée de 230 grammes par habitant et par jour.